1, 2, 3 CHANTIER

Publié par Sur les traces de Pimouss

1, 2, 3 CHANTIER

Et nous voilà parti dans un chantier de taille, le projet construction étant d'aménager ce beau pépère en camping-car...

Les étapes principales on été les suivantes:

* Déshabillage,

* Nettoyage,

* Construction du faux châssis de rigidification,

* Sablage, peinture,

* Montage collage des panneaux, c'est à dire de la cellule,

* Aménagement de l'intérieur.

Toutes ces étapes se sont bien évidement sous-divisées en des dizaines de petites et moyennes autres.... fallait pas que ce soit trop facile bien sûr!!!

Après avoir rapatrié M'sieur Pimouss à la maison nous nous sommes donc attelés à l'alléger un peu....beaucoup!

Le démontage va toujours assez vite, et à ce moment là la fatigue n'avait pas encore pointé le bout de son nez, donc on s'y est mis tous les deux et on a fini avec un énorme tas de ferraille devant la porte du garage!

Dévisser, meuler, percer, tirer, pousser, on y a mis de l'entrain et en pas trop longtemps il n'avait plus qu'une cabine et un châssis nu....

Nous avons donc pu y voir plus clair sur l'état du squelette de ce monsieur qui bien heureusement avait été stocké dans un endroit le protégeant un minimum des intempéries....et du même coup de notre très chère copine LA ROUILLE!!

Mais malgré tout il y avait un boulot de décapage et de traitement des points de rouille qui étaient nombreux.

Après réflexion on a décidé de se lancer dans la grande aventure du SABLAGE, quitte à le remettre à neuf autant ne pas y aller avec le dos de la cuillère....

Avant tout il fallait décaper, décoller le blackson qui avait bien pris ses aises durant les trente dernières années... c'est donc à coup de ciseaux à bois, raclettes en tout genre et brosse au bout de la perceuse que nous avons attaqué le "près-sablage".

On s'est vite rendu compte que ça n'allait pas être si facile, on a commencé à s'équiper pour le sablage; un compresseur que nous avons emprunté à notre cher et tendre et extrêmement patient voisin Thierry, et qui a surnommé ce monstre collector "TONTON", une machine de guerre qui ronfle et perd de l'huile par grosse louche mais qui ne s'arrête jamais....pour le reste de l'équipement une sableuse, un gros gros tuyau qui tient la pression et une buse adaptable.

Prévisions: 2 semaines et demi.....(on a le droit de rêver...),

Résultat: 2 mois et demi....(on a le droit de craquer!!!!!),

Bilan: un tuyau qui s'est percé au moins une cinquantaine de fois, la buse qui a fini rongée jusqu'à la carcasse, la sableuse qui s'est bouchée au moins cinquante fois aussi, des sacs de sables de 25KG qu'on a arrêté de compter à la seconde tournée pour tenter de garder le moral, des masques de plongée en verre (espérance de vis un peu plus longue....je dis bien un peu) achetés par dizaines chez Décathlon, une plage de sable fin pas du tout paradisiaque et des colonnes de fumée visibles depuis le village d'en bas.....on ne parlera même pas de l'état des nerfs, du corps qui a sablé non-stop sous 30° dans une combinaison intégrale, une cagoule, des gants et un masque.

Conclusion: première et dernière fois!!!!

Passage la peinture, je dirai la même chose, meilleur est l'équipement mieux c'est!! Ce n'était pas vraiment notre cas non plus, un vieux pistolet à peinture qui fuit et se bloque en débit maximum....

1ère étape, anti-rouille général sur tout le châssis et cabine, les litres filent et défilent, ré-approvisionnement en cours d'application.

2 ème étape, passage aux différentes couches de peinture, à passer en une seule fois en continue afin que ça prenne de manière uniforme, gratouillage entre chaque couche...

Le module qui a suivi a été la construction du faux-châssis de rigidification, des différentes cuves et de la structure en alu qui allait accueillir les panneaux de la cellule. L'équipement principal, en plus des outils de base très nombreux, a été l’achat d'un poste à souder assez puissant pour souder l'alu. Mon homme sweet homme a du apprendre en mode autodidacte à manier ce nouveau matériau afin de construire un monstre de structure assez impressionnant et très difficile à manipuler et stocker....conception d'un échafaudage quelque peu artisanal mais solide! Le temps de construction pour cette étape a été considérable, à peu près sept mois de travail continu pour le préparation/chanfreinage/découpe/soudure/assemblage des différents morceaux de la structure. Ben a longuement réfléchi à cette étape car le châssis d'un poids-lourd 4X4 est très souple pour le franchissement, les ponts sont fait pour se croiser, mais pour construire une structure dessus sans qu'elle se fracture en deux dès les premiers kilomètres c'est assez casse-tête et surtout un gros pari!!! bonne adrénaline et beaucoup de nuit blanches que mon homme a passé à réfléchir....

Pendant ce temps, il fallait s'occuper de l'isolation acoustique de la cabine , le moteur étant juste derrière le poste de conduite et tournant sur huit pattes, il s'exprime et parasite toute tentative de conversation dans la cabine, nous avons donc bitumé, moussé, et re-moussé, tout ce qu'il était possible d'isoler....c'est à dire beaucoup, mais le résultat est plutôt très satisfaisant au niveau de la pollution sonore nettement réduite au bout du compte!!

Le faux-châssis/structure étant posé nous avons calculé la quantité de panneaux Isofont nécessaires à la construction de la cellule habitation. les panneaux nous ont été livrés au nombre de 3 mesurant chacun 8.5 m par 3 m de haut...et il a bien évidement fallu réceptionner les gros bébés, rebelote, construction d'un échafaudage artisanal, achat de ventouses pour accrocher les panneaux le temps de les coller à la structure en alu. Chaque panneau pesant très très lourd, il ne fallait pas de fausse manip, pas de dérapage et être précis au collage et découpage afin d'avoir le moins de chutes possible et d'optimiser la précision de l'assemblage. La manutention fût énorme, assez effrayante et très tachycardique!!!!! Sanglage de chaque partie de panneau collée afin qu'elle ne glisse pas tant que la colle etait fraîche sous le poids des panneaux...

A partir de ce moment, le plus dur était derrière nous, enfin presque....mais nous avions passé une étape au niveau de l'avancée, les choses prenaient formes et le visuel était déjà assez représentatif du résultat final.

Cet article survole grossièrement le plus gros du chantier mais rentrer dans les détails de la construction prendrait des mois en rédaction, si néanmoins vous êtes intéressés par des points techniques qui ne sont pas approfondis sur cette page, nous restons à disposition et nous prendrons plaisir à partager notre expérience et notre travail de recherche...

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